Dans un 1er temps, on organise gentiment son campement : son tapis, son bloc de mousse, sa couverture (si, si)… La prof lance une petite musique indienne, les voix du vent, ou quelque chose comme ça… Jusque là tout va bien.
On vous enseigne même quelques mots.. Namasté, salut indien ! Très bien. Une odeur forte d’encens vous invite au voyage…. Et le cours commence !
Dans un premier temps, on s’assoit. Et puis c’est la fameuse posture, les pieds un peu croisés… Déjà une grande incertitude dans l’équilibre !
Qu’à cela ne tienne, on enchaine, lotus, cobra, chien debout, torsion, triangle, poisson, le grand ceci, le grand cela… Vos bras tremblent, une crampe sévère à l’estomac, mais vous soufflez par le nez, oui, oui, en inspiration, en expiration, tout en concentration. Un petit rien difficile dans de telles conditions, de faire le vide dans votre esprit. Parfois, un peu paumée, vous regardez votre petite voisine, qui a l’air rodé. Mais non, la prof vous a l’œil : « devant, pas sur le côté » ! Au bout d’une heure et d’un quart d’heure (qui a son importance), on s’allonge. Ouf, on ne bouge plus, enfin. Prêt à rendre l’âme, vous vous endormez presque sur ce tapis collectif, le corps fourbu et l’esprit au repos.
Bon on reviendra alors ? Namasté !