On en rêve tous parfois, avouons-le !
Partir, tout laisser, tout laisser pour un court instant ou pour toujours…
Même si on se contente de filer de Paris à Deauville, de Nantes à la Baule ou de Bordeaux à Biarritz.
Quelle aventure, quelle aventure !
Même pour quelques heures, même pour quelques jours… Juste s’offrir une échappée belle ! S’armer de tant d’insouciance et de légèreté. Tout oublier, tout laisser derrière soi.
Etre à 30, 40 ou 50 ans, tout emprunt comme d’une folle jeunesse. Vivre des instants rares ou suspendus. Prendre le temps de réfléchir, aussi, entre deux rires. De réfléchir à la vie qui va. Sa vie. Celle qui file si vite. Celle que l’on veut tellement conforme à chacun de ses rêves. Parce que jusqu’au dernier soir, on se voudrait toujours joyeux, debout et émerveillé. Depuis Deauville, la Baule, Biarritz ou tout autre ailleurs, on y croit très fort.
Mais de retour au port ?
De retour au port, il faut s’accompagner presque à chaque instant de ces quelques mots de René Char :
« Impose ta chance, serre ton bonheur et va vers ton risque. »
Bon, ça vaut ce que ça vaut !